vers Un nouvel usage de l'écran
À travers mon macro-projet j'ai choisi d'aborder l'usage de l'écran.
Nous avons désormais tous un rapport à l'écran tant dans notre quotidien personnel que professionnel, ce sont des objets qui ont su s'imposer peu à peu jusqu'à nous devenir indispensable. Néanmoins, aux yeux des professionnels de la santé, de l'éducation et des usagers eux mêmes ce sont des objets qui ne peuvent qu'être néfastes.
À travers l'écriture de mon mémoire et de mes premières recherches, deux pistes se sont dégagées : celle de sortir de l'écran par soi même et retrouver cette intimité qui se perd peu à peu, notamment depuis l'arrivée d'internet. À travers ces deux pistes de recherches je souhaite mettre en avant le fait que l'objet écran n'est ni néfaste ni objet de séparation mais c'est l'usage que l'on en fait qui l'ait.
Recherches photographiques autour des mouvements, des gestes et des postures liés à l'usage de l'écran.
RENTRER DANS L'INTIMITÉ
J'ai traité chacune de ces pistes avec humour afin de dédiaboliser les écrans.
Ces premières propositions traitent du manque d'intimité dans l'usage de l'écran.
J'ai travaillé autour de filtres permettant de cacher une partie voire tout l'écran lorsque l'usager se sent épier, ou à l'inverse de mettre en avant certaines parties de l'écran pour engager la discussion avec celui qui épie.
L'écran n'est alors plus l'objet qui sépare mais celui qui ouvre le dialogue.
Ces maquettes, de par leur taille et leur forme ont pour but de mettre le regardeur dans une position de voyeur. À travers sa dimension humoristique, ces maquettes remettent en cause cette intrusion tandis que l'édition, de par son côté ludique permet de mettre en scène les maquette.
SORTIR DE L'ÉCRAN
La seconde piste, celle de sortir de l'écran est une série d'effet qui s'utiliserait tel un timer, l'utilisateur choisirait un temps d'usage puis une fois le temps atteint cet effet se met en route jusqu'à envahir tout l'écran et le rendre inutilisable. Puis l'usager choisirait également le temps durant lequel l'effet reste actif, ce temps là serait alors un moment de pause pour celui-ci.
Cette piste se scinde en deux parties, la première représente des effets visuels imaginés que les yeux pourraient ressentir à la suite d'un usage prolongé. La seconde met en lien un logiciel, ce que celui-ci permet et son homologue dans la réalité comme le logiciel pages et des stylos afin de recréer un lien entre l'usager et la réalité qui l'entoure.
